Covens & Familles

Pour renforcer sa puissance, un sorcier peut rejoindre une famille ou un coven. Un sorcier peut en effet faire cavalier seul mais cela est toujours mal vu et méprisé. La décision de rejoindre un Coven est une décision lourde de sens car ses membres se doivent une aide mutuelle et sans condition, à n’importe quel moment, ils ont également l’obligation de protéger l’équilibre de leurs magies. On considère un sorcier seul comme quelqu’un qui a été rejeté ou exclu par ses pairs mais ces derniers s’en accommodent malgré les difficultés. Un sorcier peut évidemment décider de changer de coven ou de se séparer de sa famille, avec ou sans conséquences.

Les familles et les covens sont deux choses très différentes. Un sorcier ne peut pas être membre des deux. Évidemment si il y a alliance entre un coven et une famille, la famille sera amenée à participer à beaucoup de cérémonies avec le coven et à faire front si quelque chose arrive, mais dans tous les cas, le sorcier sait vers qui va son allégeance.


Il n’est pas rare qu’un sorcier porte une marque sur son corps afin de montrer l’appartenance à sa famille ou à son coven, soit au moyen d’un anneau (ou piercing) accroché à une partie spécifique de son corps, soit au au moyen d’un tatouage. Chaque membre de la famille ou du coven porte ce signe distinctif au même endroit du corps. Les Covens génèrent également une puissance très forte puisque chaque sorcier agissant comme un réceptacle d’énergie, le Coven fait donc office du réceptacle dans lequel toutes ces énergies se mélangent et dans lequel ses membres peuvent y puiser pour augmenter la force de leurs pouvoirs.


Chaque groupe possède sa propre doctrine, ses propres règles, et sa propre morale. Certains prônent bienveillance et éducation tandis que d’autres sont plus aptes à sacrifier de jeunes sorciers et sorcières pour satisfaire l’exigence de leurs traditions. Depuis la nuit des temps, de nombreux écrits sont parus sur les covens et bon nombre d’entre eux mentionnent le chiffre treize (notamment Isobel Gowdie, surnommée la Reine des Sorcières), à la fois porteur de superstition et de chance, que ces groupes sont généralement constitués de minimum treize membres pour pouvoir être défini comme un coven et que si le cas échéant, il y en a plus, les assemblées, elles, se doivent d’être faites à treize.

Lors de la création d’un coven, les sorcier·ères tournent vers une seule divinité. Avec le temps, ils arrivent qu’elles s’en détachent et en choisissent une autre. Vexée, la divinité initiale peut demander une contrepartie pour laisser les sorcier·ères tranquilles avec leur nouvelle divinité.

Les familles, même si considérées moins puissantes par les autres covens, peuvent également très puissantes, voir plus. Il ne faut pas les sous-estimer puisqu'elle aussi comporte un bon nombre de personnes. Elles tournent généralement autour d'un patriarche ou d'une matriarche, qui les dirige, impose les règles et entretient des relations (alliance, stratagèmes) avec les autres Suprêmes avec qui iels ont des intérêts en commun.


Nombres de lois et de traditions existent, bien qu’elles varient entre les différents covens. Ils organisent tous des rituels pour accueillir les nouveaux membres et juger leur potentiel. Ces recrues seront par la suite initiées progressivement aux arts occultes de leur coven et aux savoirs transmis par les ancêtres ou par des sorciers plus expérimentés qui leur serviront de mentor. La transmission de ces connaissances est précieuse puisque par la suite, ce sera aux nouveaux membres, lorsqu’ils seront jugés dignes, de les transmettre.

Les covens sont généralement des groupes gérés par des femmes, soit des Suprêmes. Sorcières expérimentées que l’on admire de par leur diplomatie et leur grande sagesse, elles sont aussi dotées d’une magie très forte et donc, imposent le respect. Les suprêmes restent à la tête de leur coven jusqu’à leur mort. Certaines étant immortelles, il est très rare qu’un sorcier assiste à l'avènement d’une autre suprême que celle qu’il a connu en arrivant.


Rares sont les hommes qui sont à la tête des covens, mais cela existe. Pour gravir la pyramide hiérarchique et pouvoir devenir le-a suprême, les différents candidats à ce poste devront être 1) des excellents sorcier-ères 2) capable de réussir des tâches imposées devant un jury composé des membres les plus anciens. Cependant, certains covens ont décidé de ne plus suivre cette loi et d’avoir recours à de simples élections.

Tenter de remplacer le·a suprême tout en absorbant sa force de vie et ses pouvoirs, est considéré comme un crime très grave puisque cela peut conduire à la mort de ce·tte dernier·ère. Peu ont réussi, beaucoup ont été déclarés disparus après avoir échoué à leur tentative. Dans d'autres cas, le châtiment est la mort par le feu, sur un bûcher.


Peu la connaissent, peu peuvent clamer de l’avoir déjà aperçue. La grande prêtresse est là, comme une ombre, à observer, à espionner. Figure invisible que personne n'a jamais aperçu. Légende ou simple mythe ? Personne ne sait réellement. Seule la peur persiste qu'elle soit réelle. On chuchote que son mantra n’est composé que de quelques mots, pourtant “manere recta et angusta” est un symbole fort. Le droit chemin. Les rumeurs sont nombreuses à son sujet. On dit qu’elle n’existe même pas, on dit aussi qu’elle serait âgée de plusieurs millénaires et qu’elle faisait régner la terreur auparavant. Difficile de croire à une entité qui serait là, à la surveiller, se préparant à remettre de l'ordre si les choses s'enveniment. Mais qui sait, personne n'a encore jamais cherché à déséquilibrer le monde sorcier...

Par définition, le titre de Suprême est accordé à ceux ou celles pratiquant des arts mystiques ou magiques et possédant des talents supérieurs aux autres et qui peut disposer d’une plus grande portion des énergies magiques ambiantes que n’importe quel autre sorcier·e. Les Suprêmes sont généralement les chef·fes d'un coven. Les Suprêmes dirigent leur coven de la façon qu'iels l'entendent, et sont souvent immortel·les.